La DGCCRF édite un guide pour ne pas se faire abuser !

Une sonnerie sur votre mobile et personne à l’autre bout ? La tentation est grande de rappeler. Dans bien des cas, il s’agit d’escrocs qui en profitent pour débiter votre compte de quelques euros à travers des numéros surtaxés.

Devant la recrudescence de ces agissements, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes vient d’éditer un guide pratique visant à mieux informer le consommateur tout en lui donnant des conseils pour se prémunir contre ces abus.

Les numéros surtaxés sont une pratique parfaitement légale. Ces numéros sont utilisés par les entreprises pour proposer généralement des services à valeur ajoutée ( météo, trafic, etc ). Le prix de la communication est directement prélevé sur la facture téléphonique habituelle.

Ces numéros débutent généralement par 081, 092 ou 089. il existe aussi des numéros courts à 4 chiffres qui débutent par 1 ou 3. Les numéros en 118… sont eux réservés aux renseignements téléphoniques.

La facturation appliquée est variable ( de 3 euros par appel à 80 centimes par minute ).

La règlementation impose aux entreprises de clairement indiquer leurs tarifs à travers une signalétique claire.
Comme par exemple :

Les escrocs profitent pour leur part d’un manque de vigilance du consommateur et de l’absence d’information sur l’appelant lors d’un appel sur mobile ou  fixe.

Pour éviter les arnaques, le temps est votre meilleur allié !

Ne rappelez jamais immédiatement un numéro inconnu.

Prenez le temps de le vérifier. Des sites spécialisés sont disponibles sur internet.

Pensez aussi à activer l’option “blocage des numéros surtaxés “ sur votre téléphone.

Enfin si vous avez victime d’une escroquerie au numéro surtaxé,

N’hésitez pas à signaler les abus au numéro (non surtaxé celui là ! ) : 33700

Enfin n’hésitez pas à faire appel à un huissier. Par son constat de preuve certaine, il pourra vous aider dans vos démarches de contestation.

Pour plus d’information, Téléchargez la plaquette de la DGCCRF ici.