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Trêve hivernale et anti-squat
Alors que la trêve hivernale vient de débuter début novembre, des propriétaires victimes d’une occupation illicite de leur bien immobilier peuvent s’inquiéter de cette protection. Or depuis début janvier 2021, une loi permet aux propriétaires en cas de squatt avéré d’engager une procédure d’expulsion et de récupérer son logement en 72 heures. Le texte s’applique tout à la fois pour la résidence principale mais aussi la résidence secondaire de tout propriétaire qui serait victime de squatteurs. Concrètement, le propriétaire doit saisir le préfet du département. Ce dernier a 48 heures pour statuer. En cas de réponse positive, les services de l’état adressent sous 24 heures une mise en demeure aux squatteurs pour quitter les lieux. Si les occupants refusent de quitter les lieux passé ce délai, les forces de police procèdent alors à l’expulsion. En cas de réponse négative, la loi impose au préfet de justifier sa décision, ce qu’il ne manque pas de faire dans de nombreuses situations lorsque par exemple un relogement n'est pas possible ou que la tentative d’expulsion risque de mettre en péril l’ordre public. Pour disposer d’un solide dossier à présenter au préfet, l’Huissier de Justice saura par ses conseils et un constat incontestable renforcer la demande du propriétaire victime d’une occupation illégale. Circulaire du 22 janvier 2021 relative à la réforme de la procédure administrative d’évacuation forcée en cas de « squat ». https://www.legifrance.gouv.fr/circulaire/id/45125?origin=list
Cautionnement : ce qui change !
Instituée par l'ordonnance du 15 septembre 2021, la réforme du cautionnement, partie importante du droit des sûretés vise à simplifier et surtout uniformiser les textes du code civil sur le sujet. En premier lieu, le texte introduit la notion de créancier professionnel, en clair les établissements de crédit, crédit bail, etc. Plusieurs articles du texte y font référence pour préciser des notions telles que le cautionnement disproportionné ou l’obligation d'information sur la caution. Le cautionnement élargit sa nature au commercial. Nombre de cautionnements civils deviendront donc de fait commerciaux. Désormais un associé ayant donné une caution, même s'il ne gère pas l’entreprise, verra sa caution qualifié de commerciale. Cette évolution permet de regrouper la gestion d’un litige de dette commerciale au sein d’un tribunal unique à savoir le tribunal de commerce. Autre intérêt de ce changement, le cautionnement commercial ouvre droit à l’arbitrage, une solution plus légère pour régler les éventuels conflits. Vers une numérisation accrue des cautionnements. Jusqu’ici les cautionnements exigeaient une procédure manuscrite. A l’avenir la mise en place de cautionnements pourra se faire par voie dématérialisée. L’exigence de mentions demeure toutefois (sauf quelques exceptions) mais dans la pratique, ces mentions seront simplifiées, uniformisées voire non manuscrites pour faciliter la signature en ligne. Mise en garde sur le cautionnement Le nouveau texte prévoit que lorsqu’un cautionnement est nécessaire, une information précise sur la santé financière du bénéficiaire de la caution devra être faite ( personne physique) afin qu’il évalue pleinement les risques encourus. Information par le créancier professionnel Désormais le professionnel
Le Bulletin d’informations n°19 est paru.
Parmi les sujets traités dans notre bulletin n°19 : FICOBA : du rêve à la réalité en 2022 ? Signification: du rififi autour de l’avis de passage Preuve de l’insaisissabilité Encombrement des parties communes Actualité des constats Télécharger le bulletin d'information
Droit à l’image des personnalités
Dans une époque où l’image est reine, nombreux sont ceux qui veillent à bon droit au respect de leur vie privée et donc des photos ou vidéos qui peuvent être prises en public ou en privé. Les personnalités publiques et en particulier les artistes ou les sportifs connus y sont particulièrement sensibles. Pour protéger la vie privée de chacun et le droit à l’image, le législateur a introduit dans le Code Civil à son article 9 une disposition qui garantit le respect de la vie privée. L’application du droit à l’image découle dans le droit français de la jurisprudence née de l’application de cet article. Concrètement, il est donc nécessaire d'avoir un accord écrit pour utiliser une image où la personne est clairement reconnaissable. Lorsque l’image est prise dans un lieu privé, une autorisation est également nécessaire. Mais dans un lieu public, l’accord n’est requis que si la personne est prise isolément et facilement reconnaissable. Pour que l’accord soit considéré comme valable, il doit mentionner le support de diffusion, la raison de la prise de vue et la durée d’utilisation de la photo. Une limite existe toutefois en matière de droit à l'image avec le droit à l'information qui laisse une grande latitude aux journalistes de réaliser des prises de vues dès l’instant où elles sont réalisées dans le cadre d’une mission d’information. Pour sa part la Cour européenne des Droits de l'Homme va plus loin encore dans la protection de la vie privée. Car dans un arrêt du 2 Juin 2021, elle reconnaît
Nomination de Me Vincent PIGNOT
VENEZIA & Associés renforce son implantation en ile de France ! Me Vincent PIGNOT reprend l’exercice de l’office de Montigny le Bretonneux situé dans la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. La communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines regroupe douze communes : Coignières, Élancourt, Guyancourt, La Verrière, Les Clayes-sous-Bois, Magny-les-Hameaux, Maurepas, Montigny-le-Bretonneux, Trappes Plaisir, Villepreux et Voisins-le-Bretonneux. Voir le texte de la nomination
Un webinaire à ne pas manquer : la loi Béteille 10 ans après…
14 et 23 septembre 2021 : Webinaire 10 ans de la loi Béteille : et alors ? Et après ? Inscrivez-vous en cliquant sur le bouton et en choisissant vos dates dans le calendrier... La Loi Beteille du 22 décembre 2010 relative à l’exécution des décisions de justice, vise tout particulièrement à faciliter et alléger les procédures d'exécution des huissiers de justice. Je m'inscris